TROIS JOURS DE MARCHE
en coproduction avec
OKAYSS 
​
Written and Directed by STEF MEYER & REMY BARBE
Produced by DAYAN OUALID, KARIM OUELLAJ, FLORENCE SAADI

​Starring 
CHRISTOPHE MONTENEZ
de la comédie française
ALYZEE COSTES

Also starring :
SOLVEIG ANREP  I  PAULINE LEMEUR  I  MATHIEU LOURDEL  I  PIERRE PIROL

Director of photography JULIEN GRANDJEAN
1st Camera Assistant AXEL ROUGAL
Second camera assistant HUGO PEACOCK
Steadycamer LUCIEN JACQUELIN
Gaffer JULIE JOUMIER & LEA CRB 
Key Grip JULIETTE PERPINA

Art director ALICIA ZATON
Set designers CHLOE SIMOES & NAHEMA HAFIANE 
SFX DAVID SCHERER
Costume designer CHARLOTTE ABALE GNAHORE
Costume assistant LEILA MOUSDARI
On set dresser ROXANNE EYGRET
Make up artist CARLA ANDREA LANGE

1st AD MATHIS ROBIN
Script EMMA DAUGET 
Line producer​ PAUL CAMILLE
Sound engineer PAUL HERNOUT
Boom Operator RONAN MALLEJAC
Location manager JACQUES BIZOT
Location manager assistant OLIVIA IPOUSTEGUI

Music composer ANTOINE BARBE
​Film editor STEF MEYER & REMY BARBE
Editing Assistant PAUL JEGADEN
Additional editing SOLENE COTTEN
​Sound editor & Sound mixer ANTOINE BARBE
Color-grading TRISTAN WESTEEL
VFX Artist ERIC GOUELLE
Additional VFX STEF MEYER

PRESS

Le Blog du Cinéma
podcloud.fr/podcast/leblogducinema/episode/bizarroid-saison-1-episode-3-remy-barbe-et-stef-meyer

MAD MOVIES
​magazine

Jean Baptiste Garnier
Critic & Journalist

"Coincé dans une vignette au format 4/3, Raphaël cherche à noyer son regard dans la mer, cette immensité poétique qu’il ne peut étreindre, dans laquelle il ne peut hélas pas dissoudre totalement son esprit tourmenté. Marin rêveur rejeté sur la terre ferme, desséché par l’aridité du réel, le poète fait un jour la rencontre de Lucie, une jeune femme aveugle qui sent elle aussi résonner l’immensité poétique au-delà de la contenance étroite des apparences. Elle aussi veut s’abandonner à la mer, à la mort, comme on plonge dans la profondeur d’une émotion, comme on se laisse submerger par le sentiment d’un amour suprême. 

Même la Lune Saignera, lettre d’amour à l’encre rouge de Rémy Barbe et Stef Meyer, offre à ses deux personnages principaux l’opportunité de communier autour de leur passion totale, jusqu’auboutiste, romantique jusqu’au dernier souffle. Deux êtres débordés par leur sensibilité, par le sublime qui les hante et qu’ils effleurent parfois du bout des doigts dans l’étrange porosité entre la vie et la mort, dans les résidus volatiles de ce que le monde concède à leurs esprits rêveurs. 

Quand Lucie se rapproche de Raphaël pour écouter ses poèmes, et quand Raphaël conjure le vide face à lui par la beauté diaphane de Lucie, c’est comme s’ils avançaient chacun vers l’autre pour circonscrire cette immensité de cristal, pour tendre leurs bras autour de ce fantôme insaisissable qui les a tant hantés. Et par la magie du cinéma, en partant d’un récit de serial killer, d’une ballade mélancolique et gore, on avance vers le film de fantôme, vers le film-fantôme, la cérémonie vespérale invoquant le romantisme noir, le cœur gothique du fantastique."